Ojeon Ohu (오전오후)
à la recherche du ravioli perdu
C’est avec l’espoir de manger des mandu (raviolis coréens cuits à la vapeur) dans un petit bouiboui qui ne paye pas de mine mais qui, si mes informations sont bonnes, délivre des bouchées raffinées pour trois francs six sous, que j’ai traîné du côté d’Apgujeong-dong…
Le mandujip était fermé, mais mon ventre avait déjà pris sa décision, et dans ces circonstances, inutile de chercher à le raisonner. Lorsque nous passâmes, mon ventre et moi, devant Ojeon Ohu, malgré l’apparence un peu trop proprette de cette cantine, la promesse de mandu sur le menu affiché à l’extérieur suffit à nous happer à l’intérieur.
Ojeon Ohu est spécialisé dans le deopbap, c’est à dire du riz couvert d’ingrédients au choix, ici du bœuf, mariné, assaisonné, mélangé… Un plat simple, qui n’est pas sans rappeler certaines improvisations estudiantines de par le monde, mais qui n’en est pas moins savoureux et nourrissant.
Mais spécialité ou non, ce que je retiendrai de ce déjeuner sera les mandu. Une version au travers de bœuf fumé, l’autre au porc, c’est surtout l’enveloppe soyeuse comme un doudou qui met la farce sur un piédestal de tendresse.
Mon ventre était content, et moi aussi.
Ojeon Ohu (오전오후)
643-18 Sinsa-dong (27 Eonju-ro 170-gil), Gangnam-gu
Séoul, Corée du SudUn deopbap et deux assiettes de mandu, 13.000₩ (soit environ 9,70€), partagés entre Mme. Tilash et moi.
Newsletter
Recevez chaque mois par mail,
les derniers articles du site.
Parfait, vous devriez recevoir un email rapidement afin de confirmer votre inscription.
Vous pouvez vous désinscrire à tout moment.