Dotoli Jeuksak Tteokbokki Bulgogi

quand c'est dégueu, c'est dégueu

C’est la faute de Mme. Tilash. Elle m’a autorisé à vous le dire, alors je ne vais pas m’en priver.

Nous avions tous les deux faim, mais la recherche d’un lieu aux promesses alléchantes commençait à sérieusement lui courir sur le haricot, alors pour éviter un incident diplomatique, nous sommes rentrés dans cette cantine ornée de deux beaux glands géants.

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À l’intérieur on se croirait dans une triste cuisine ; du carrelage partout, un micro-ondes, du papier-peint Ikea, une atmosphère morne, et des tables munies d’une plaque à induction pour y cuire et tenir au chaud sa marmite…

Je ne sais pas si les coréens ont connu l’Île aux enfants, et le fameux gloubi-boulga de Casimir, mais ce tteokbokki bulgogi possède un air de famille certain. Disons-le clairement, ce plat n’a aucun sens : des tteok (ces espèces de gnocchi de riz dont je vous ai déjà parlé) dures comme des opercules de pots de yaourt, du calamar en plastique, des mandu (ravioli coréens) congelés, des saucisses au fromage, d’autres saucisses violettes… au fromage aussi, mais sucrées comme un cheesecake… Le tout baignait dans une sauce fadasse, pimentée « histoire de »… Une abomination culinaire sans nom.

Je pourrais également signaler les serveuses particulièrement désagréables, mais si je devais servir une horreur pareille, à leur place, je serais de tout aussi mauvais poil.

Passons cet événement désastreux… la prochaine fois je vous parle du jokbal. Et là, je peux vous dire qu’on va se lécher les babines !

Dotoli Jeuksak Tteokbokki Bulgogi
138-12 Hwa-dong
Jongno-gu, Séoul, Corée du Sud

Ce midi, le prix par personne fut de 6.000 (soit environ 4,40€).