Été. Syracuse. La réservation est pour 20h, alors il va falloir patienter un peu… Quelques pas plus loin, une rue, une autre, je rentre dans un café. Le café de l’attente, l’espresso du temps qui passe, comme souvent.
Je n’oublierai jamais ce café de Sicile, son fruité extraordinaire. Imaginez ; vous êtes dans un bar, vous demandez une bière, et lorsque vous amenez la mousse à vos lèvres, le goût à l’amertume attendue fait place à celui d’un jus de fruit tropical fraîchement pressé ! Ce ristretto m’a fait le même effet, comme si on m’avait menti toutes ces années. Je me suis retrouvé à la fois triste de cette constatation, et satisfait d’être enfin dans le vrai, d’enfin savoir ce que signifie « un bon café ».
Depuis mon retour à Paris, j’ai dû repasser à la bière… jusqu’à ce que je découvre Ten Belles et ses fruits tropicaux.