Crema di Pistacchio

la pâte à tartiner préférée des martiens

Quand on aime bien manger, qu’on parle avec les yeux qui pétillent d’une belle cuisson, qu’on passe en moyenne censuré heures par jour sur des blogs, des sites, des forums de gastronomie ; on est une minorité. Et comme toute minorité on est montré du doigt, moqué, certains racontent des blagues pour détendre l’atmosphère (« c’est un belge, un noir, un rabbin et un gastronome qui rentrent dans un bar… »), mais on sent bien qu’on est différent.

Le bon côté des choses c’est que nos vrais amis sont compatissants, alors souvent quand ils reviennent de voyage ils nous offrent un petit cadeau qui pétille derrière les gencives ou qui fond sur la langue. C’est ce qu’a fait mon très bon ami Morgan en revenant de Sicile, et grâce à lui j’ai découvert la Crema di Pistacchio.

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L’Olympiski

un risotto à 2300m d'altitude

Je ne pensais sincèrement pas venir vous parler de ce que j’aurais mangé à Val Thorens. Parce qu’habituellement dans les hôtels (du moins ceux que j’ai fréquenté jusque là) on ne sert rien qui vaille le détour, on cherche même par tous les moyens une excuse pour manger ailleurs quand bien même on serait en pension complète…

Mais les choses sont différentes à l’Hôtel des 3 Vallées, car dans son restaurant, l’Olympiski, le chef se démène avec sa troupe pour préparer tous les jours des plats différents, nourrissants (on est au ski, je vous le rappelle), et bons, même si on notera quelques bémols.

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Pierre Gagnaire

ma première fois

En juillet 2011 je fus dépucelé. Tout le monde vous prévient que c’est magique, incroyable, mais on est tellement intimement convaincu de « savoir ce que c’est ». Mais c’est justement là qu’est la magie, car c’est à la fois exactement comme on le pense, et à la fois tellement différent.

En juillet dernier, j’ai donc mangé pour la première fois dans un restaurant ayant 3 étoiles au Guide Michelin. J’ai goûté à la nourriture préparée par un maestro, j’ai cassé la tirelire pour manger le cochon le plus cher de ma vie. Bref, je suis ruiné… pas à cause de la tirelire, non, mais parce que mon palais prétentieux, snob et exigeant, déjà moqué et méprisé par mes amis, est devenu encore plus prétentieux, snob et exigeant…

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Tampopo

ode au cinéma et au ramen

Tampopo

C’est quand même drôle lorsque le cinéma, art visuel et auditif, s’attaque aux sens qu’il ne peut transmettre que par évocation ou comparaison, le toucher, l’odorat et le goût (je vous épargnerai ici les tentatives en smell-o-vision d’un certain John Waters…). La Fnac n’a, à ma connaissance, pas encore son rayon DVD « Gastronomique » (à classer juste entre les rayons « Érotique » et « Gore ») pourtant un nombre important de films a comme thème central les joies et peines de la création culinaire.

J’ai eu la chance de revoir récemment Tampopo, le film de Jûzô Itami de 1985, cette incroyable déclaration d’amour au cinéma et à la cuisine me parait l’œuvre à point pour inaugurer la section Cinéma Gastronomique de ce blog !

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La Régalade

comme son nom l'indique

La Régalade

Quoi de plus approprié comme première critique que de choisir le lieu où tout a commencé ? Le restaurant qui selon les dires, a inventé la bistronomie. Car c’est ici qu’Yves Camdeborde a décidé de parsemer sa magie étoilée lorsqu’en 1992 il quitta Les Ambassadeurs, le restaurant de l’Hôtel Crion, pour se consacrer à une cuisine bistrotière et bon marché.
Chef Camdeborde s’en est allé vers d’autres contrées, mais Bruno Doucet qui assure la relève depuis 2004 n’a rien à envier à son prédécesseur.

Grâce à la gourmandise légendaire de ma famille, les assiettes ont circulé librement au dessus de la table et j’ai donc pu tâter de la langue pas mal de choses. Je peux vous dire que tout était au poil !

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Bienvenue Chez Food

Quelle pression… Écrire les toutes premières lignes d’un site, le premier article, trouver le mot juste qui donnera le ton à venir…

Seulement voilà, pour moi c’est trop tard, fichu, les premières lignes de mon blog sont déjà écrites, elles sont là, ci-dessus, les carottes sont cuites ! Le ton à venir serait donc le doute ? Non, pas le doute, plutôt l’avancée vers l’inconnue, oui c’est bien ça, comme lorsqu’on rentre le soir, tard, qu’on ouvre le frigo et là… patatra ! Il faut improviser avec les ingrédients qu’on a, on connaît leurs saveurs, on imagine bien ce que ça pourra donner dans l’assiette, mais lorsqu’il est temps d’approcher fièrement la fourchette de son museau pendant un court instant le mystère, l’effet de surprise, l’expectative restent en suspens…

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